Vidya Narayen n’a pas refusé le poste de vice-présidente d’elle-même. C’est ce qu’avance le leader du Parti travailliste Navin Ramgoolam. Celui-ci croit ainsi savoir que l’ex-Ombudsperson for children, qui avait été désignée par sir Anerood Jugnauth pour succéder à Monique Ohsan-Bellepeau, a reçu la visite de « deux ministres » qui lui ont demandé de « rann enn servis »…

La principale intéressée dément, pour sa part, toute influence extérieure sur son choix. L’ex-juge de la Cour suprême estime qu’au vu des « controverses » actuelles autour de la vice-présidence et de son statut, elle ne pouvait accepter ce poste. « La décision de désister is mine et j’en suis happy », affirme Vidya Narayen. Qui ajoute que les visites qu’elle aurait reçues ou non sont « completely irrelevant ».

Rencontré dans le cadre d’un documentaire-enquête d’ION News, le leader des rouges déplore la situation dans laquelle s’est retrouvée Vidya Narayen. Ramgoolam estime toutefois que c’est un « message terrifiant » que lance le Premier ministre « au pays et surtout aux jeunes » en désavouant son candidat battu, Menon Murday, en raison de son métier. Et de citer le cas de Showkutally Soodhun qui, de ses débuts modestes, est aujourd’hui ministre et vice-Premier ministre.

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