«Je n’ai absolument rien à me reprocher.» Ameenah Gurib-Fakim a profité du lancement de l’ouvrage Du Réduit à la State House pour clarifier sa position. Embourbée dans la polémique sur une Platinum Card accordée par le Planet Earth Institute, la présidente de la République s’est défendue vigoureusement.

«Quel est mon crime ?» a-t-elle lancé à la salle. Elle a remboursé les achats effectués avec cette carte de crédit, a-t-elle affirmé. Et coupé les liens avec le Planet Earth Institute. Alors pourquoi cette polémique intervient-elle un an plus tard, à la veille des 50 ans d’indépendance de Maurice et de la Journée des droits des femmes ? s’est encore interrogé Gurib-Fakim. Et d’affirmer qu’elle, la chef d’Etat, subit un «trial by the press». Alors qu’elle a la «conscience claire».

La présidente de la République l’affirme : «Il est temps maintenant de se lever et de faire entendre votre voix.»

La présence d’Ivan Collendavelloo à la State House n’est pas passée inaperçue. A son arrivée, les conversations se sont tues. Affable et souriant durant la cérémonie, le Deputy Prime minister et leader du Muvman liberater a dit son «grand honneur» d’assister au lancement de l’ouvrage auquel Emmanuel Richon a collaboré.

C’est tout sourire qu’il en a accepté une copie signée des mains d’Ameenah Gurib-Fakim. Mais que pense-t-il des propos de la présidente ? «Je ne souhaite pas réagir à ce discours», a lâché Collendavelloo avant de s’engouffrer dans sa voiture.

Hier, le Premier ministre déclarait qu’il y avait des «divergences» entre le gouvernement et la présidente de la République sur toute cette affaire.

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