La réponse a fusé, cinglante. Interrogé sur les propos de Navin Ramgoolam quant aux motivations derrière la création d’une Prosecution Commission, le Premier ministre n’a rien voulu savoir. Sir Anerood Jugnauth (SAJ) s’est contenté d’un : « Je me fiche de Ramgoolam. » Avant de monter à bord de sa voiture.

SAJ assistait, ce matin, à une Passing out Ceremony en l’honneur des 546 nouvelles recrues qui intègrent la force police.

Cette semaine, au Parlement, le chef du gouvernement avait affirmé que la Commission, qui aura un droit de regard sur le Directeur des poursuites publiques, n’a rien à voir avec une « vendetta » contre l’actuel titulaire du poste, Satyajit Boolell.

Le leader du Parti travailliste a déclaré, jeudi 15 décembre, qu’à travers cette Commission, SAJ veut « protéger son fils ».

Le projet de loi sera débattu à l’Assemblée nationale cette semaine. Le vote est à l’agenda parlementaire de ce mercredi 21 décembre.

La Mauritius Bar Association se réunira, lundi, pour discuter de l’amendement constitutionnel nécessaire pour la mise sur pied de la commission. Le Bar Council réclame une consultation élargie et souhaite que le vote ne se fasse pas dans la précipitation.

A lire : le texte du projet de loi sur la Prosecution Commission.

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