Il faut réfléchir sur la dépénalisation du gandia, dit Paul Bérenger. Surtout en ce qu’il s’agit de la protection des consommateurs de drogues, qu’il considère comme étant des «victimes». Le leader du Mouvement militant mauricien (MMM) a toutefois tenu à critiquer les propos de Navin Ramgoolam, leader du Parti Travailliste (PTr) sur le cannabis à usage médical. Selon lui, ce dernier «est prêt à dire n’importe quoi» à la veille d’une élection législative.
Le leader des mauves préconise plutôt un «select committee» après la prochaine joute électorale pour se pencher dessus. «Il ne faut pas politiser cette question», a-t-il expliqué lors de la conférence de presse hebdomadaire ce samedi 1er juin à Ebène. Paul Bérenger a aussi déploré l’incapacité de Pravind Jugnauth à révoquer Anil Gayan pour ses propos sur les crimes d’honneurs. Celui-ci, selon lui, mérite le même sort que Showkutally Soodhun.
Réagissant aux propos du Premier ministre contre ceux qui tentent de créer une tension communale dans le pays, Paul Bérenger signale que «ce sont des personnes comme Gayan et Soodhun qui sont un danger pour l’harmonie communale à Maurice».
Commentant l’enquête ouverte contre le Commissaire de police Mario Nobin dans l’affaire du passeport délivré en urgence au skipper Mike Brasse – condamné à la Réunion pour trafic de drogue entre Madagascar, La Réunion et Maurice, – , l’ancien Premier ministre suggère au Président de la République par intérim et à la Discipline Forces Commission de révoquer Mario Nobin jusqu’à ce qu’une enquête établisse son rôle quant à son intervention auprès de l’ancien chef du Passport and Immigration Office.
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