S’il salue les recommandations du rapport Rangan, récemment rendu public, Salim Muthy estime que le combat des victimes de la vente à la barre n’est pas pour autant terminée. Depuis janvier, dit-il, 266 maisons saisies sont concernées par la mise aux enchères. Il arrivera la même chose à d’autres, poursuit le travailleur social, qui n’ont pu honorer leurs dettes et qui ne sont pas protégés par la Borrower Protection Act de 2007, qui n’est pas rétroactive.

Des victimes qui ont perdu leurs maisons ont d’ailleurs témoigné durant la conférence de presse de leur situation difficile.

Salim Muthy fait donc appel au Premier ministre pour que ce texte de loi, ainsi que le préconise le rapport de la Commission d’enquête, soit amendé dans les plus brefs délais. Le document préconise, entre autres, la mise sur pied, d’une Commission of protection of borrowers. En attendant que celle-ci soit mise sur pied, le travailleur social lance un appel au Chef juge pour la suspension temporaire de la vente à la barre. Cela afin de ne pas léser encore plus des victimes déjà « en détresse ».

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