Nos décideurs doivent sonder l’opinion publique pour un projet de l’envergure du Metro Express. La Plateforme Anti Metro insiste sur ce point. Et, partant, sur la nécessité d’un référendum national sur la question.

Du reste, souligne Jayen Chellum, porte-parole de ce regroupement, la tenue de référendums nationaux figure dans le programme gouvernemental de l’actuel régime.

Cette plateforme regroupe 21 organisations dont l’Association des consommateurs de l’île Maurice, la National Trade Unions Confederation, la Government Services Association et d’autres organisations syndicales.

La Plateforme Anti Metro se pose aussi des questions sur la ligne de crédit accordée récemment par l’Inde. D’une part, parce qu’un tel emprunt aura des répercussions sur la dette publique, indique Chellum. D’autre part, parce que cet emprunt servira à financer le Metro Express qui devrait coûter plus cher que prévu, avance la plateforme.

Des interrogations se posent aussi concernant la solidité financière du Metro Express Ltd, selon ce regroupement.

La Plateforme Anti Metro déplore, par ailleurs, ce qu’elle estime être un exercice de «propagande» et de «désinformation» de la part de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) fait de la désinformation. Chellum prend pour exemple un reportage récent sur le métro de Nairobi qui, souligne-t-il, ne fonctionne pas dans les mêmes conditions que le projet mauricien.

La Plateforme Anti Metro compte s’en remettre à l’Independant Broadcasting Authority en déposant plainte.

 

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