Ils sont résolus dans leur opposition au projet Metro Express. La plateforme Debout Citoyen et, entre autres, une habitante de Bambous dont la maison se trouve sur le tracé ont servi une mise en demeure au Premier ministre, ce mardi 29 août.

Il en a été de même au ministère du Transport et à celui de l’Environnement. La mise en demeure sera servie demain au ministère du Logement et des Terres et à Metro Express Ltd.

Les opposants réclament l’arrêt du projet en attendant une étude sur l’impact environnemental du projet de métro léger. A la fois pour les habitants le long du tracé et aux futurs utilisateurs de ce mode de transport.

La mise en demeure fait valoir également que les rapports, notamment de la Japan International Cooperation Agency, sur les risques de glissement de terrain à La Butte, Camp Chapelon et Montée S n’ont pas été pris en compte.

Le gouvernement, affirme Debout Citoyen, refuse de considérer pleinement des modes de transport alternatifs et moins coûteux, ou encore la décentralisation des services de Port-Louis.

Si les autorités ne gèlent pas le projet, les opposants comptent enchaîner avec une demande d’injonction en Cour suprême.

Debout Citoyen a aussi signifié son intention de faire venir un «technicien-expert» français pour démontrer que le projet Metro Express n’est pas viable. Ce dernier, ont indiqué Louis Eddy Joson et Kaviraj Bokhoree lors d’un point de presse, a collaboré avec les politiciens français de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain et Alexis Corbière auparavant.

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