Le pays se prépare à accueillir la session inaugurale de la Plateforme économique africaine. Un événement d’envergure qui réunira chefs d’Etat et de gouvernements, hommes d’affaires et investisseurs, mais aussi universitaires du continent.

Des discussions de haut niveau sont à prévoir du 20 au 22 mars, à Balaclava, entre les secteurs privé et public des divers pays participants.

A l’agenda : le commerce et l’investissement sur le continent africain ; le développement des ressources humaines, notamment auprès des jeunes ; l’industrialisation, ou encore la libre circulation des personnes ainsi que des marchandises

Des séances de networking à différents niveaux sont aussi au programme.

Où se situe Maurice dans ce programme ambitieux ? Le pays veut aider au développement des pays du continent, a expliqué Vishnu Lutchmeenaraidoo lors d’une conférence de presse le 17 mars. Et, dans le même temps, en tirer parti.

L’un des axes majeurs de la stratégie économique du pays, rappelle le ministre des Affaires étrangères, est l’ouverture vers l’Afrique.

Cette conférence de haut vol s’inscrit d’ailleurs dans un calendrier local marqué par quelques rendez-vous importants sur ce plan, fait remarquer Lutchmeenaraidoo.

Le 17 mars, le Comesa Business Council discutait à Maurice des opportunités de commerce et d’investissement sur cette zone. Le ministre a d’ailleurs annoncé que le pays signera l’accord portant sur la zone de libre-échange SADC-COMESA-EAC.

Ce jeudi 23 mars se tiendra un forum sur la Tanzanie.

Plus tôt ce mois-ci, une délégation de Côte d’Ivoire est venue présenter les opportunités pour les acteurs mauriciens de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

En marge des célébrations du 12-mars, Maurice a accueilli la première réunion de la Commission mixte avec le Ghana et a signé un certain nombre d’accords-cadres en vue de la concrétisation du partenariat entre les deux pays.

La Commission mixte Maurice-Kenya se réunira le mois prochain.

C’est dire si notre pays est pleinement engagé dans le renforcement des liens avec les pays du continent, et ce à plusieurs niveaux.

L’un des secteurs où Maurice s’affirme de plus en plus est celui de l’économie bleue, selon Lutchmeenaraidoo, avec les Seychelles. Notre pays agit même comme « porte-parole » à ce sujet pour des pays du continent, dit le ministre.

Il n’est pas seulement question d’exploitation des ressources océaniques, dit-il, qui doit d’ailleurs se faire de manière durable. Mais aussi de protection de ces ressources et la surveillance des zones maritimes.

A ce sujet, le ministre des Affaires étrangères annonce que Bruxelles a indiqué, le 16 mars, qu’il apportera son soutien à Maurice pour la surveillance, via satellite des bateaux de pêche. Ce qui devrait aider grandement à décourager les activités illégales et mieux gérer les ressources halieutiques.

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