Il ne peut y avoir de commerce et de business entre Maurice et Madagascar sans la libre circulation des personnes et des biens, estime Vishnu Lutchmeenaraidoo. L’existence de visas pour accéder à l’un ou l’autre territoire émeut le chef de la diplomatie. «Moi, j’ai honte !» s’est-il exclamé lors de l’ouverture du forum à l’intention de la communauté des affaires de Maurice et de la Grande île, le 13 mars à Balaclava.

Le ministre des Affaires étrangères s’est, en présence du président malgache Andry Rajoelina, prononcé pour l’abolition des visas.

Autre sujet de «honte» pour Lutchmeenaraidoo : le fait que l’«on se flatte» depuis dix ans des 3% de taux de croissance. Maurice, dit-il, est pris dans la «trappe des pays à revenus moyens». D’où les stratégies depuis 2015 pour tirer Maurice vers le haut. Soit s’appuyer sur l’économie océanique et le développement portuaire. Or, le projet d’un port «qui soit à la hauteur de la région» est toujours au stade de projet, a déclaré le ministre, qui reconnaît là être «brutal».

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