La région océan Indien « demeure la dernière au monde en matière de recherche ». C’est le constat que pose Jean Claude de l’Estrac, secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), à l’ouverture des Premières Assises de la science, de la technologie et de l’innovation. Durant deux jours, une centaine de chercheurs, scientifiques, d’entrepreneurs et autres professionnels des pays membres de la COI débattront ensemble.

Leurs tâches ? Ameenah Gurib-Fakim, les a clairement résumées dans son allocution :

– Faire un bilan des travaux de recherches dans la région dans les domaines des sciences (sociales également ;

– Présenter des pistes de développement stratégique ; mais aussi

– Formuler des propositions qui pourraient constituer l’armature d’une feuille de route régionale en matière de recherche.

« En mettant l’accent sur le développement durable, fait ressortir la présidente de la République, nous pouvons en même temps stimuler l’innovation qui, à son tour, favorisera le progrès. » Pour cela, il faut, dit-elle, investir dans l’éducation, la formation, la recherche et l’innovation.

Nos pays sont, certes, de petits territoires. Nous pouvons cependant, avance Jean Claude de l’Estrac, nous inspirer de nations aux profils similaires, « souvent dépourvu[e]s de richesses naturelles ». Mais qui peuvent se vanter de « traditions de recherches qui ont su se forger une identité scientifique », à l’instar de la Corée du Sud, de la Nouvelle-Zélande ou encore de Hong-Kong.

Les Assises se poursuivent ce 30 octobre.

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