Sir Anerood Jugnauth aurait-il dû démissionner en tant que député lorsqu’il a cédé le fauteuil de Premier ministre ? La Cour suprême a réservé son jugement suivant la plainte du PMSD, qui a contesté la passation de pouvoir par le biais de Sachidhanand Reekhaye et Patrice Armance.

Ces derniers estiment, en effet, que le maintien de SAJ comme parlementaire est anticonstitutionnel et antidémocratique.

L’affaire a été prise sur le fond, ce mercredi 25 juillet. Dheeren Dabee a argué que la Constitution permet à un député de garder son siège lorsqu’il démissionne comme ministre ou Premier ministre (PM). Il n’y a pas, a expliqué le Solicitor General, de «cordon ombilical» entre un parlementaire et la fonction de chef du gouvernement.

Il est légitime, a poursuivi l’homme de loi, pour un PM de démissionner et pour son remplaçant de le «re-appoint». L’article 1 de la Constitution ne prévoit pas qu’un PM élu soit obligé de rester en poste. Cela s’apparenterait sinon à du «travail forcé», a plaidé le Solicitor General.

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