Les Maisons familiales rurales (MFR) accompagnent des jeunes qui se retrouvent hors du système scolaire classique. La structure mise sur la formation professionnelle et propose notamment des placements en entreprise, en alternance. Le ministre de l’Intégration sociale Alain Wong a reçu des représentants de la branche locale ainsi que de France et de La Réunion à son bureau, hier.

Alain Wong s’est notamment intéressé au modèle de pensionnat ou de dortoir qui, estime-t-il, favoriserait l’épanouissement des jeunes en leur offrant un espace où mieux vivre et apprendre en semaine. Surtout pour ceux dont les familles, à faibles revenus, cohabitent dans la promiscuité. Un modèle, estime le ministre, qui pourrait être adopté à Maurice en vue de briser le cycle de la pauvreté.

Les MFR se chargent aussi de l’insertion sociale des jeunes. Le projet pédagogique implique également les parents.

Bénéditte Papy, présidente des MFR de l’île sœur, note que «nous avançons bien». La collaboration avec Maurice, précise-t-elle, a cours depuis 25 ans afin d’aider «les jeunes à construire leur avenir».

Les MFR de Maurice (Calebasses, Camp Raffia et Souillac) et de Rodrigues Malartic, La Ferme) sont «très actives», note pour sa part la Française Valérie Plougastel, coordinatrice des relations internationales des MFR. Elles ne peuvent toutefois pas répondre à toutes les demandes dans les régions où elles sont implantées, faute de moyens.

Les MFR de Maurice proposent des formations en hôtellerie, cuisine et restauration, mécanique automobile, agriculture organique et coiffure à environ 250 jeunes.

La National Corporate Social Responsibility Foundation a financé des projets d’un montant de Rs 1,7 million pour la période 2017-2018 et de Rs 3,48 millions pour 2018-2019.

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