«Maurice est le 7e pays le plus vulnérable», fait ressortir Vishnu Lutchmeenaraidoo, au changement climatique et aux catastrophes naturelles. «Il nous faut très vite un National Disaster Management Center», soutient Lutchmeenaraidoo. C’est la «première priorité», poursuit-il, afin de pouvoir se préparer notamment en termes de logistique (plus sophistiquée) et de personnel formé.

Un National Disaster Risk Reduction and Management Centre existe sous l’égide du ministère de l’Environnement. Son rôle : «planifier, organiser, coordonner et faire le suivi des activités de réduction et de gestion des risques à tous les niveaux».

Le steering committee du Commonwealth Climate Finance Access Hub (CCFAH) passera en revue l’avancée des projets, comme lors de la session inaugurale de décembre dernier. Les fonds en vue de la mise en œuvre des premiers projets approuvés devraient être approuvés d’ici 3 ou 4 mois par la Banque africaine de développement, précise Bilal Anwar, directeur général du Commonwealth Climate Finance Access Hub.

L’Australie est l’un des principaux contributeurs de cet organisme. Apportant une enveloppe d’un million de dollars au CCFAH, qui est basé à Maurice. L’organisme aide les pays à débloquer les financements requis dans leur action contre le changement climatique.

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