Ses origines modestes, Luciano Azor n’en fait pas une fatalité. Au contraire. Grandir dans une «cité» où nombreux sont ceux qui n’ont pas fait de grandes études et ont des jobs pas glamour… «C’est ce qui m’a motivé à être différent, à être unique», affirme le jeune homme, qui en était à sa seconde tentative aux examens menant au Higher School Certificate.

Certes, le niveau de vie dans les cités est «bas», poursuit le lauréat de la cuvée 2017. «Me nou pa forseman bann delinkan.» Luciano Azor est «le seul espoir» de sa famille. Son frère aîné, 25 ans, est maçon comme leur père, sa mère cleaner. Il est le premier de la famille, même élargie, à être arrivé à ce niveau. A coups d’efforts, de sacrifice, de volonté et de conviction. Un  cocktail qu’il compte bien continuer à prendre pour la suite de son parcours. «Etre lauréat est un commencement.»

Luciano Azor, l’enfant de la cité Mère Thérésa, compte poursuivre des études de droit. En Grande-Bretagne, si la bourse obtenue le lui permet.

Il a été reçu par l’avocat Sanjeev Teeluckdharry, ce mercredi 7 février. Ce dernier, membre fondateur de la Human Rights Association, a remis une copie de la Constitution à l’ex-collégien du Triolet SSS.

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