L’«arête» Ivan Collendavelloo est restée en travers de la gorge de Reeaz Chuttoo. Le syndicaliste a redit sa méfiance envers le Deputy Prime minister, qui préside le comité ministériel en charge des amendements aux lois du travail. Rappelant notamment un épisode remontant à 2003 : la compagnie White Sand Tours, représentée par Collendavelloo, avait licencié près d’une quarantaine de chauffeurs.

Cet épisode, fait comprendre le porte-parole de la Trade Union Common Platform, montre que le ministre a tendance à plutôt être du côté du patronat plutôt que des travailleurs. Des propos qui interviennent dans le sillage de la promesse de Collendavelloo, le 23 février à Trèfles, qu’un projet de loi est en préparation pour mieux protéger les employés.

Au chapitre des lois du travail justement, les syndicalistes de la Trade Union Common Platform l’ont souligné à plusieurs reprises : les dispositions actuelles ne protègent pas suffisamment les employés. Tandis qu’il n’y a pas de délai particulier pour traiter les cas logés au bureau du Travail. Par conséquent, certains employeurs font traîner ces dossiers en cumulant renvoi sur renvoi, s’est insurgé Chuttoo.

Atma Shanto a, pour sa part, redit sa solidarité envers les employés de Palmar Ltée. Il a déploré, dans le même temps, les licenciements dus à la délocalisation.

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