L’ourite peut de nouveau être pêchée à Rodrigues depuis le 10 octobre. A l’occasion de la cérémonie de réouverture à Pointe-Monier, le commissaire de la Pêche estime que le gros des revenus devrait revenir aux Rodriguais, et non aux revendeurs en bout de chaîne.

Pour Richard Payendee, la fermeture de la pêche – initiée en 2012 – ne sera un véritable succès que lorsqu’il n’y aura plus de braconnage durant ces deux mois. Mais aussi quand les Rodriguais auront une meilleure part des revenus de la vente d’ourite. Pour l’heure, ce sont surtout les revendeurs en bout de chaîne, à Maurice ou encore en Australie, qui semblent profiter le plus, estime le commissaire de la Pêche. Une situation qui ne le réjouit guère au vu des Rs 5 millions par mois qu’investit l’Assemblée régionale durant la période creuse pour soutenir les 1 178 pêcheurs qui se retrouvent au chômage technique. Et à qui du travail alternatif est alors proposé.

Payendee se réjouit cependant que d’autres contrées, dont l’île Maurice, ont emboîté le pas à Rodrigues en adoptant le principe de saison de fermeture. Celle-ci permet à la population de se régénérer. Ce qui garantit des prises plus importantes, que ce soit en termes de poids ou de quantité. Les chiffres annuels en attestent.

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