Ils sont au moins 5 000. A subir les contrecoups d’une fréquentation en baisse et d’une recrudescence des marchands ambulants dans nos rues. Leur situation, soutiennent les petits commerçants, est «intenable» et ils en appellent au gouvernement pour ouvrir des négociations.

Les marchands ambulants ont refait leur apparition dans les villes, affirme Raj Appadu. Et ni la police, ni les inspecteurs municipaux ne sévissent, poursuit le président du Front commun des commerçants de l’île Maurice (FCCIM). Il réclame la mise sur pied d’une police municipale, ainsi que l’installation de caméras de surveillance à Rose-Hill, Port-Louis et Curepipe principalement pour des raisons de sécurité.

Mais ce qui inquiète surtout les opérateurs : la baisse de leurs chiffres d’affaires. Il y a eu un «ralentissement considérable» des activités commerciales en 2017, affirment les commerçants. Une situation qui ne s’améliore pas en ce début d’année : le mauvais temps a vu une diminution du nombre de clients.

Ce qui manque, selon Raj Appadu : «une vraie politique pour la relance de l’économie» qui profiterait aux petits commerçants qui doivent faire face à la concurrence déloyale des marchands ambulants et, celle, légale, de la grande distribution. Sans compter le nombre de parkings insuffisants dans les villes et les trottoirs «dans un état lamentable».

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