Ils pourront rentrer chez eux, s’ils le souhaitent. L’Etat prendra en charge le billet retour des ressortissants indiens licenciés d’Avant Mauritius qui souhaitent retourner dans la Grande péninsule. Ils repartiront cependant sans les deux mois de salaire qui leur sont dus. La loi ne prévoit aucun fonds pour ce genre de cas, se désole le ministre du Travail Soodesh Callichurn.

Celui-ci a animé un point de presse à l’issue de sa rencontre avec les 2 syndicalistes de la Congress of Independent Trade Unions (CITU) et 6 des employés licenciés qui s’étaient déplacés, ce matin, à la Victoria House.

Le ministre a aussi annoncé que des patrons d’usines locales sont non seulement disposés à reprendre les employés indiens qui souhaitent rester, mais aussi à leur payer les deux mois de salaires dus.

Le gouvernement prévoit l’introduction d’un Wage Guarantee Fund, auquel les employeurs contribueront, pour éviter le genre de situation dans lequel ces travailleurs se sont retrouvés, a indiqué Callichurn.

L’usine de textile Avant Mauritius, qui était basée à Quatre-Bornes, a cessé ses opérations le 25 août dernier. Les employés, mauriciens et étrangers, se sont retrouvés sur le carreau. La situation des ressortissants indiens était précaire. Il s’est avéré que la direction de l’usine n’a pas réglé leur loyer depuis neuf mois ni contribué au National Pension Fund, qu’il y a des impayés quant à l’électricité. Les dettes s’empilent aussi auprès des créditeurs et des banques, a expliqué Soodesh Callichurn. Des actions seront initiées contre les responsables, affirme-t-il.

Le ministre s’est personnellement engagé à fournir de la nourriture aux ressortissants indiens jusqu’à ce que leur situation se régularise.

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