Ils sont devenus le symbole des travailleurs du sexe à travers le monde. Plus précisément de la lutte contre les discriminations que subissent ces citoyens. Les parapluies rouges ont défilé dans les rues de la capitale hier. Pour réclamer le respect de leurs droits et de leurs personnes. Pour exiger plus de sécurité dans la pratique de leur métier.

Car si la prostitution est illégale à Maurice, il n’en demeure pas moins que les travailleurs du sexe, hommes, femmes ou transgenres, sont vulnérables. Cette marche des parapluies rouges a été organisée ce 17 décembre, date qui marque la Journée mondiale de la lutte contre les violences envers les travailleurs du sexe. De la part des clients mais aussi, parfois, des forces de l’ordre. C’est la deuxième Journée mondiale dédiée aux travailleurs du sexe, après le 3 mars, dédiée à leurs droits.

A cette occasion, hier, certains de ceux qui pratiquent « le plus vieux métier du monde » ont tenu à témoigner de leur quotidien. Une vidéo a également été projetée au jardin de la Compagnie. Celle-ci rassemble des témoignages de travailleurs du sexe, de ceux qui les accompagnent, de dignitaires religieux…

L’Integrated Behavioral and Biological Surveillance survey, menée en 2012-2013 par le National Aids Secretariat et le ministère de la Santé, estime à 9 125 le nombre de travailleurs du sexe à Maurice. Certains d’entre eux ont bravé les tabous et témoigné à visage découvert pour ION News.

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