Les trois points retenus par Soodesh Callichurn « ne représentent pas des points fondamentaux » des amendements demandés par les syndicats au projet de loi. Reeaz Chuttoo insiste bien sur ce point. C’est ce qui explique que les représentants des travailleurs font bloc. Et exigent à l’unanimité le report du vote sur le National Wage Consultative Council Bill (NWCC Bill).

Les différentes confédérations syndicales ont animé un point de presse à l’issue de leur réunion plutôt houleuse avec le ministre du Travail à son bureau, ce vendredi 23 mai. Toutes s’interrogent sur l’empressement de faire passer cette loi alors que le gouvernement Lepep a pris 17 mois pour présenter ce mécanisme qui viendra déterminer le salaire minimal.

Pour Ashok Subron, absent du point de presse, « le gouvernement aurait pu attendre 17 jours et inclure les différents amendements qui sont proposés, et il y en a plusieurs ». Il prévient : la General Workers Federation ne siègera pas sur ce conseil si la loi n’est votée qu’avec ces trois amendements.

Position similaire du côté des autres confédérations. La Confédération des travailleurs du secteur privé et la Federation of Progressive Unions notent, pour leur part, que le « hourly rate » vient créer des inégalités. Autre point de discorde : le nombre de représentants syndicaux qui pourront siéger sur le conseil, en minorité comparé aux « patrons » de la fonction publique et du secteur privé.

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