Un sentiment d’abandon règne chez 25 familles dans la région de Tranquebar. En période de pluie, les habitants sont victimes des accumulations d’eau et leurs maisons finissent inondées. Squatters, ils délaissent alors Crémation-Brûlé pour se réfugier au centre de boxe de la localité.

Michaele Fabien le dit tout de go : elle a besoin d’une maison comme les autres, pas de l’allocation ponctuelle accordée en cas d’inondations. L’église et l’association Caritas, explique-t-elle, est en train de militer pour que ces squatters aient une maison décente.

Habitante de ce quartier depuis deux ans, Premilla Hutchanah pense que les Rs 90 000 nécessaires comme dépôt pour un logement social est une somme encore trop élevée pour eux.

Margaret Trapu note, pour sa part, que la boue que cause le temps pluvieux peut provoquer des maladies de la peau chez les enfants.

Ces familles de squatters vivent dans la terreur avec l’arrivée de Berguitta. Ils seront à nouveau victimes des accumulations d’eau durant le passage du cyclone. Leur seul souhait : obtenir un toit.

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