Le nombre de patients sous dialyse augmente tous les ans. Mais le nombre d’appareils ne suit pas, constate la Renal Disease Patients Association (RDPA). Il y en a 148 dans les centres publics et 65 dans le privé, explique Bose Soonarane, secrétaire de l’association, alors que le pays compte actuellement 1 315 traités pour insuffisance rénale.

La RDPA note également que les séances peuvent être inconfortables pour les patients en l’absence de fauteuils adaptés. L’association réclame, par conséquent, une meilleure prise en compte du bien-être des patients. Bose Soonarane lance aussi un appel pour que la distribution du Mircera, médicament qui leur est prescrit pour soigner l’anémie, se poursuive. L’association a eu vent que le ministère de la Santé compte opter pour un traitement moins onéreux.

Rachel Ng, membre de l’association, remet le dossier de la greffe d’organes sur le tapis. Cette opération n’est possible que si le donneur est un proche, selon la législation en vigueur. La loi, votée en 2006, doit être amendée pour autoriser la greffe sur d’autres donneurs, vivants ou décédés. Une décision avalisée par le Conseil des ministres le 9 décembre 2016. Mais les changements se font toujours attendre, alors que le ministre de la Santé d’alors, Anil Gayan, prévoyait que le projet de loi atterrirait au Parlement en mars de cette année.

En l’absence de néphrologue dans le système de santé public habilité à opérer, la RDPA souhaite un soutien de l’Etat aux patients qui souhaitent subir une greffe à l’étranger. Mais aussi que des médecins mauriciens soient formés pour ce type d’intervention.

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