Ils réclament une rencontre avec le ministre du Transport Nando Bodha. Pour notamment lui faire part de leurs doléances. Au rang des griefs de la Platform Travayer Transpor CNT : ce que le groupement syndical considère comme le « flou total » au niveau de leurs droits acquis depuis l’entrée en vigueur des nouveaux Remuneration Orders régulant leur secteur.

Le regroupement syndical comprend la Transport Industry Workers Union (TIWU), la National Transport Corporation Employees Union et la Transport Corporation Employees Union. Il déplore des « pratiques décidées par le management de la CNT ». Comme le fait, explique Reaz Chuttoo, d’exclure des exercices de promotion, pendant trois ou cinq ans, ceux qui ont écopé d’un avertissement. Alors que la loi dispose, poursuit le syndicaliste, que l’avertissement en question est levé au bout de trois mois si d’autres incidents ne sont pas à déplorer.

Hamrag Roy dénonce également les contraventions servies par les traffic officers aux employés pour non-port de l’uniforme. Or, avance le président de la TIWU, les travailleurs n’ont reçu ni nouvel uniforme, ni chaussures de service. Des modifications au niveau des horaires de travail sur la ligne Chemin-Grenier/Curepipe ont aussi été apportées sans discussion avec le syndicat. Qui déplore l’attitude du Deputy General Manager de la CNT.

Pour Hamrag Roy, l’argent durement gagné par les travailleurs est « mal utilisé » quand la compagnie de transport s’adresse à une entreprise du privé pour l’entretien et les réparations de ses bus Nissan. Cela alors que la CNT emploie des mécaniciens qui sont aptes à s’en charger, estime le président de la TIWU. Ce dernier a aussi exprimé des « craintes » vis-à-vis du plan de restructuration qui sera mis en place au niveau de la CNT. Les détails, dit-il, n’ayant pas encore été communiqués.

Nando Bodha, ministre du Transport, s’est dit disposé à les recevoir la semaine prochaine, a précisé Reaz Chuttoo.

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