Les employés d’AirMate auront-ils le même statut que leurs collègues de la maison mère Air Mauritius ? Un board meeting entre la filiale et la compagnie nationale d’aviation aura lieu demain pour en décider, explique la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP).

Le syndicat demande aux employés de rester mobilisés. Car plus de 50 employés de la filiale ont recu récemment leurs feuilles de route. D’autres devraient connaître le même sort jusqu’au mois d’août, indique Jane Ragoo, porte-parole de la CTSP. Le syndicat déplore par ailleurs ces licenciements alors que, parallèlement, elle continue de recruter depuis juillet 2014.

Jane Ragoo s’est aussi élevée contre le ministre du Travail. Si celui-ci a multiplié les réunions et les promesses avant le Sommet de l’International Labour Organisation, qui a eu lieu en juin dernier), dit-elle, Soodesh Callichurn n’a toutefois « pas respecté ses engagements ». Que ce soit par rapport aux employés d’AirMate – le ministre avait promis une enquête sur leurs licenciements car la compagnie n’a pas respecté les dispositions de la loi, selon la CTSP. Ou en ce qui concerne d’autres dossiers, dont ceux des clients de la Bramer Asset Management.

Le syndicat dit également son incompréhension devant certaines recommandations du High Level Ministerial Committee, présidé par l’Acting Prime minister Xavier Duval. Le comité préconise ainsi le recours à la main-d’œuvre étrangère dans les secteurs des TIC, des finances et de l’assurance, et manufacturier.

Revenant sur la question de l’amiante, Reeaz Chuttoo soutient que les Mauriciens sont exposés à des produits contenant de l’amiante. La législation existante, dit le syndicaliste, interdit l’importation de fibres, du « produit pur », mais des produits finis qui en contiennent. La CTSP réclame leur interdiction, sous la Consumer Protection Act.

A noter que le comité national sur l’amiante mis en place à l’initiative du ministère du Logement et des Terres tiendra sa première réunion demain après-midi.

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