« Inquiétudes », « angoisses », « interrogations »… C’est ce qu’a souhaité exprimer le Groupement des Sociétés sino-mauriciennes (GSS) aujourd’hui. Ses membres, explique André Lee, porte-parole, ne comprennent ainsi pas pourquoi « on tergiverse encore » sur la question de savoir si cette communauté aura un représentant au Parlement. Et de se demander si c’est parce qu’elle est « quantité négligeable ».

Le GSS apporte discrètement son soutien à Kee Chong Li Kwong Wing du MMM, dont les compétences, insiste Andre Lee, « sont reconnues par toute l’île Maurice ». Notant, au passage, qu’au sein d’une alliance, un ticket a été accordé à un politicien condamné pour corruption.

Andre Lee rappelle que c’est grâce à la communauté chinoise que l’amendement constitutionnel a été revu avant d’être voté. Le porte-parole du GSS a sollicité une rencontre avec Navin Ramgoolam et Paul Bérenger. Si le Premier ministre n’a jusqu’ici pas répondu, avance Andre Lee, le leader du MMM a pour sa part indiqué qu’il leur accorderait un entretien « en temps et lieu ».

Le Groupement des Sociétés sino-mauriciennes a aussi, lors du point de presse d’aujourd’hui, déploré la profanation de tombes au cimetière de Bois-Marchand qui touche en particulier la communauté chinoise. Les associations soupçonnent un réseau de complicité dans la localité et demande que la sécurité soit renforcée.

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