L’Independent Commission against Corruption (ICAC) n’a levé qu’un coin du voile sur les avoirs des élus à l’Assemblée nationale, le mercredi 15 janvier. C’est ce que prévoit en tout cas la loi, indique le directeur général de cette instance, Navin Beekarry, face à la presse ce jeudi 16 janvier. Il assistait à l’issue d’un atelier de travail sur le blanchiment organisé par Transparency International à Bagatelle.

Certaines informations n’ont pas été communiquées au public parce que les provisions de l’article 7 de la Declaration of Assets Act sont limitées, fait ressortir Navin Beekarry. Entre autres, l’ICAC ne peut révéler la somme d’argent que l’élu possède dans les banques locales ou internationales, la valeur d’un bijou ou d’une montre dépassant les Rs 500 000 ou le «cash in hand» qui dépasse Rs 1 million.

La prochaine étape : le «monitoring» des biens des élus. La forme que prendra cet exercice est toujours à l’étude, poursuit Navin Beekarry. «C’est maintenant que nous mettons ce système en place. Nous devons étudier comment le faire», dit-il. Il a aussi révélé que certaines personnes n’ont toujours pas soumis la liste de leurs avoirs.

Celles-ci ont déjà été averties qu’elles risquent des pénalités mensuelles de Rs 5 000. D’autres ont omis de déclarer certains biens lorsqu’ils ont soumis leurs fiches, dit Navin Beekarry. L’ICAC devra déterminer si ces omissions sont intentionnelles ou accidentelles.

Celles accusées d’avoir fait une fausse déclaration devront s’acquitter d’une amende ne dépassant pas Rs 1 million ou une peine ne dépassant pas cinq ans.

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