Sharvin Sunassee, président de l’Airports of Mauritius Ltd Employees Union (AMLEU), est victime de «tentatives d’intimidation». C’est ce qu’affirme Jean-Yves Chavrimootoo, négociateur pour le compte de la General Workers Federation. Le président d’AMLEU (photo, en noir) paie le prix de son travail de syndicaliste, souligne Chavrimootoo, qui déplore par ailleurs l’absence de la direction d’AML à une réunion tripartite prévue au ministère du Travail à Port-Louis, ce vendredi 22 février.

Sharvin Sunassee a été appelé à s’expliquer notamment dans le sillage de propos tenus le 12 décembre dernier, lors d’une conférence de presse. On lui reproche une «gross misconduct». Une situation qu’avait aussi dénoncée la Federation of Civil Service and Other Unions dans un courrier daté du 31 janvier.

Chavrimootoo s’interroge sur le timing de cette action d’AML. Faisant ressortir qu’aucun CEO n’a pas été nommé à sa tête et que des négociations collectives doivent démarrer. Il se demande même si ce genre de «décision» ne provient pas du bureau du Premier ministre «pour avoir les mains libres».

Du côté d’AML, on tient à préciser avoir demandé au ministère, hier, un renvoi de la réunion tripartite «pour cause d’indisponibilité». Et que Sharvin Sunassee «ne fait pas l’objet de sanctions».

Nos recoupements indiquent que le président d’AMLEU doit aussi s’expliquer sur des communications adressées au Département de l’aviation civile. Il aurait déjà soumis sa version écrite.

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