Le rapport final du National Wage Consultative Council a été passé au vote aujourd’hui. Ses recommandations au gouvernement sur le salaire minimal seront donc soumises au gouvernement, indique Beejaye Coomar Appanna. Cet exercice ne s’est toutefois pas fait sans heurt, les syndicalistes présents sur le conseil effectuant même un walk-out.

Le quantum recommandé pour le salaire minimal : Rs 8 500. Mais à partir de 2019. Pour l’année prochaine, il devrait être à Rs 8 000, la différence étant complémentée par la negative income tax.

La pomme de la discorde, pour les syndicalistes, demeure les composantes de la rémunération. Et en particulier aujourd’hui : la différence de traitement accordé aux travailleurs de la zone franche et aux étrangers, explique Reeaz Chuttoo. Pour qui le rapport final a été «monté de toutes pièces» et reflète les attentes de l’Hôtel du gouvernement. «Nous ne pouvons pas cautionner un tel rapport», s’insurge le syndicaliste.

Dans le cas des premiers, le salaire de base est maintenu à Rs 5 300. La différence avec le salaire minimal sera payable au moment de la retraite de l’employé sous forme d’une lump sum. Pour ce qui est des étrangers, il est proposé que leur rémunération inclut ce qui leur est alloué pour leur logement et la nourriture, ce qui fait craindre aux syndicalistes une baisse du salaire de base pour cette catégorie. Ce qui serait discriminatoire et anticonstitutionnelle, affirme Reeaz Chuttoo. Ce point sera soumis à un avis là un avis légal, déclare Beejaye Coomar Appanna, joint au téléphone.

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