« Il est difficile de sortir de la dépendance à la méthadone alors qu’il existe d’autres alternatives. » C’est ce qu’a déclaré Anil Gayan ce matin. Le ministre de la Santé a expliqué que le Suboxone et le Naltrexone sont le « ‘pathway’  à suivre pour l’avenir ». Il a eu une séance de travail en ce sens, ce lundi 7 août, avec le Pr Gary Hulse, qui enseigne l’Addiction Medicine à la School of Psychiatry de la University of Western Australia.

Anil Gayan insiste sur ce point : les toxicomanes qui sont actuellement sur le programme de substitution à la méthadone y seront maintenus. Les nouveaux inscrits seront, en revanche, redirigés vers un traitement à base de Suboxone ou de Naltrexone, en fonction des résultats de leur screening. Cela leur permettra, selon Gayan, d’être des « acteurs productifs » de la société. D’autant que, dit-il, les traitements alternatifs qui sont proposés ont déjà fait leurs preuves au niveau international.

Pour sa part, le Pr Gary Hulse a tenu à expliquer les effets néfastes de la méthadone : vieillissement rapide de l’usager, problème cardiaque, entre autres. Le Naltrexone, poursuit-il, permet de créer une « conjoncture qui peut amener vers un changement ». Ce traitement est d’ailleurs approprié pour ceux qui viennent de goûter à ces substances nocives.

Il est plus facile de décrocher de l’héroïne que de la méthadone, avance le Pr Hulse. Il est même quasiment difficile, selon l’addictologue, d’arrêter la méthadone. Changer pour le Suboxone permettrait de se défaire de la dépendance plus facilement, ajoute le professeur Hulse.

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