Le litige autour du projet hôtelier Le Chaland est de nouveau d’actualité. Aret kokin nu laplaz (AKNL) a, en effet, saisi la Cour suprême pour demander une injonction afin de suspendre les travaux sur le site à La Cambuse. Pourtant, le groupe Currimjee et le collectif écologiste étaient parvenus à un accord en juillet 2017. Que s’est-il passé ?

Les deux parties étaient d’accord pour qu’AKNL désigne un expert avant le démarrage du chantier en accord avec le promoteur, explique Jean Yves Chavrimootoo. Cela afin de suivre les travaux et observer si le promoteur respecte les permis délivrés et contrôlés par les autorités compétentes. Or, il n’en a rien été, soutient le porte-parole d’AKNL (lire aussi l’affidavit plus bas). Ce qui, pour le collectif, équivaut à une rupture de l’accord entre les deux parties. D’où la décision d’essayer d’obtenir un Stop Order, à travers la Cour suprême, du ministère de l’Environnement et du conseil de district de Grand-Port.

Pour ne rien arranger, poursuit Chavrimootoo, le groupe Currimjee a fait une demande d’injonction en décembre dernier contre des membres d’AKNL qui, dans les faits, s’avère un bâillon.

Si AKNL espérait une décision rapide, l’affaire a toutefois été renvoyée au 14 mai prochain.

Note : L’article a été modifié pour mieux refléter la nature de l’accord portant sur la nomination de l’expert.

Le Chaland: AKNL saisit la Cour suprême pour demander un nouveau Stop Order by ION News on Scribd

 

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