La troisième édition de l’AfrAsia Bank Mauritius Open prend fin aujourd’hui. Unique tournoi sanctionné à la fois par les Sunshine, European et Asian Tours, il rassemble 156 golfeurs professionnels de l’élite mondiale. A la clé : un prix d’un million d’euros. La compétition est donc féroce pour savoir qui succédera à Jeung Hun Wang, gagnant l’an dernier.

Les moyens mobilisés autour de cette compétition, qui a lieu cette année au Heritage Golf Club, sont énormes. Plus de Rs 100 millions d’investissement, affirme François Eynaud, CEO du groupe VLH dont fait partie la marque hôtelière Heritage Resort. Le jeu en vaut la chandelle, affirme-t-il. Rien que les retombées médiatiques télévisées, explique François Eynaud, sont de 100 millions de dollars. Sans compter les emplois créés. Les 9 golfs de l’île emploient quelque 900 personnes.

Le pays accueille entre 60 000 et 70 000 golfeurs par an, poursuit le CEO du groupe VLH. Un nombre qui peut être doublé. En exploitant le créneau du golf féminin. Et si le pays étend sa réputation de destination golfique, connue en Europe, vers l’Inde, la Chine ou encore l’Australie, affirme notre interlocuteur.

Des événements comme l’AfrAsia Bank Mauritius Open ont une «dynamique touristique forte», opine Philippe Espitalier-Noël, CEO du groupe Rogers. Leur portée, poursuit-il, ne se cantonne toutefois pas au tourisme et aux loisirs mais est visible également dans les secteurs financier et offshore.

 

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