«Sispension illegal». «Management dominer». «Fer rezis pa nou duty». «Directer PSEA lev pake ale». Les manifestants se sont donné rendez-vous devant le collège Lorette de Quatre-Bornes tôt ce matin. Comme ils l’avaient annoncé début mai. Pancartes en mains, les membres de la Secondary and Preparatory School Teachers and Other Staff Union protestant contre la suspension de trois enseignantes. Une sanction «illégale» selon eux.

Lysie Ribot, présidente du syndicat, ne compte pas céder. Les enseignantes ont eu raison de refuser de tenir le registre des présences des élèves, soutient-elle. Cela ne relève pas des tâches de enseignants et des documents le prouvent, affirme la syndicaliste.

Cette affaire, qui a été portée devant la Commission de conciliation et de médiation, est dans une situation de «deadlock», estime Ribot. Qui indique qu’une réunion prévue devant cette instance le 30 mai devrait être renvoyée à la demande de l’employeur. Le syndicat compte, pour sa part, demander à ce que l’Employment Relations Tribunal se saisisse du dossier.

Jointe au téléphone, Sœur Marie Ange Lim confirme la demande de renvoi, l’avocat étant indisponible. La coordinatrice des collèges Lorette réitère toutefois la position du collège. Soit la réintégration des enseignantes à condition de prendre les présences des élèves. L’affaire est entre les mains de la Private Secondary Education Authority, rappelle-t-elle.

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