La réforme qui doit démarrer dans le secteur de l’éducation dès l’année prochaine suscite toujours nombre d’interrogations. C’est ce qui ressort d’un atelier de travail organisé par la Federation of Civil Service and Other Unions, explique son président Narendranath Gopee.

Cette session de travail a permis à divers syndicats du secteur d’exprimer leurs appréhensions. Si tous s’accordent sur la nécessité d’une réforme, les questions demeurent cependant quant à sa mise en œuvre.

Le curriculum, les modalités du contrôle continu, la formation des éducateurs du pré-primaire au secondaire, la régionalisation mais aussi la standardisation des établissements, des infrastructures insuffisantes ou inexistantes… A un peu plus de trois mois du démarrage du 9-Year Schooling, fait ressortir Gopee, le « flou » persiste sur encore trop d’éléments pourtant essentiels.

Le syndicaliste est d’avis que ce projet aurait dû démarrer sur une base pilote. Et à partir du pré-primaire. Cela afin de ne pas pénaliser les enfants.

Les syndicats qui ont participé à l’atelier organisé par la FCSOU : l’Association of Primary Schools Health and PE Instructors, la Early CHildhood Care and Education Authority Employees Union, la Mahatma Gandhi Institute Employees Union, la Ministry of Education Technical Staff Union, la Primary School Employees Union, la Secondary and Preparatory School Teachers and Other Staff Union, la State Secondary Schools Teachers Union, la Primary School Inspector’s Union et la Union of Primary School Teachers.

Photo : Vinaye Dhanookdharee, président de la Mahatma Gandhi Institute Employees Union, Narendranath Gopee, président de la FCSOU, et Lysie Ribot, de la Secondary Preparatory School Teachers and Other Staff Union.

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