«Il y a eu un très fort effet Arvin Boolell.» Pour le leader du MMM, la personnalité du cadre travailliste a joué en sa faveur dans le cadre de la partielle à Belle-Rose/Quatre-Bornes. Malgré les «mesanste» que le leader des rouges Navin Ramgoolam a pu faire à Boolell durant la campagne.

Ce n’est d’ailleurs pas tellement Ramgoolam que les habitants de la circonscription no 18 a plébiscité, mais bien Boolell, soutient Paul Bérenger. Celui-ci affirme ainsi ne pas souhaiter un retour au pouvoir de Ramgoolam.

Si le chef des mauves a eu des propos très chaleureux envers Boolell, Bérenger estime toutefois que ce dernier a bénéficié de «certains votes MSM». Dans la foulée, les rumeurs persistantes d’une alliance MSM-MMM, ont «démobilisé» une partie des sympathisants du MMM, à en croire le leader du parti du cœur. Qui estime qu’il n’y avait pas de «meilleur choix» que Nita Juddoo pour cette partielle.

Autre facteur mais qui a compté dans une moindre mesure pour Bérenger : les voix qu’ont récoltées Jack Bizlall du Muvman Premye Me, Tania Diolle du Mouvement patriotique et Kugan Parapen de Rezistans ek Alternativ.

Bérenger dément, de nouveau, les rumeurs d’alliance. Et insiste que le MMM ira seul aux élections générales, qu’il souhaite voir se tenir «dès que possible».

Le MMM compte renouveler les instances du parti début 2018.

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