« On ne peut pas attendre fin juin », insiste Reaz Chuttoo, de la Confédération des travailleurs du secteur privé. Le 30 juin étant l’échéance que se sont donnés les special administrators pour liquider le groupe BAI et trouver des repreneurs. Certes, concède le syndicaliste, le gouvernement a ouvert une ligne de crédit pour assurer le salaire de certains employés jusqu’à fin juin. Mais il n’existe aucune garantie au-delà, affirme-t-il. Cela, dit-il, malgré les assurances données par le ministre Roshi Bhadain, lors du rassemblement des travailleurs d’Iframac samedi.

Tous les employés du groupe BAI doivent donc rester mobilisés, assure Reaz Chuttoo. Notamment pour que les responsables, soit le ministre de la Bonne gouvernance et les special administrators, puissent apporter des réponses à certaines questions. Comme celle des salaires et des conditions de travail lorsque les filiales du groupe BAI auront trouvé repreneurs.

Reaz Chuttoo a rencontré Soodesh Callichurn, ministre du Travail, accompagné d’autres membres du CTSP et d’employés du groupe BAI. Il dit s’attendre à ce que le ministère du Travail agisse comme facilitateur pour les rencontres avec Roshi Bhadain et les administrateurs. Et à ce que les employeurs autorisent l’accès sur les différents sites de travail pour que les informations puissent être communiquées à tous les employés.

Vinay Ramkhelawon, Relationship Manager à la Bramer Asset Management, sollicite pour sa part une rencontre avec Roshi Bhadain. Afin de pouvoir discuter des cas des employés de cette compagnie.

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