Le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) innove. Non content de communiquer avec le public chaque mois à travers sa newsletter, il se met désormais à la vidéo. Le sujet à l’honneur de ce premier numéro : la cruauté envers les animaux.

Le DPP Satyajit Boolell en personne donne le ton de ce rendez-vous. Il revient sur un jugement de la Cour suprême de janvier 2019. Celle-ci a maintenu la condamnation à trois mois de prison assortie d’une amende de Rs 15 000 dont avaient écopé deux prévenus. La peine de prison maximale prévue par l’Animal Welfare Act est de six mois.

L’affaire remonte à 2014, à Rodrigues. Les deux hommes s’en sont pris à un berger allemand, qu’ils soupçonnaient de s’être attaqués à leurs cabris. Ils l’ont battu, attaché à une moto puis traîné sur des dizaines de mètres avant de le jeter à la mer, le 10 août. Leur condamnation remonte au 25 août 2017.

Les juges de la Cour suprême ont notamment mis en exergue le fait qu’il ne peut y avoir «aucune clémence envers les accusés face à des preuves accablantes démontrant la nature de leur cruauté à l’encontre du berger allemand».

La Cour suprême lance là un «signal fort contre les actes de cruauté», dit Satyajit Boolell. Qui rappelle que les propriétaires d’animaux, dont de chiens, ont aussi des responsabilités. Les maîtres de canidés doivent ainsi faire enregistrer leurs animaux et les faire doter de puces électroniques. Mais aussi s’assurer qu’ils ne sont pas un danger pour autrui.

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