Il est, dans la vie, à l’image de ce que projettent ses chansons. Chaleureux et déconcertant de simplicité. Avec ce sourire charmeur et ces yeux qui pétillent qui font des ravages chez les jeunes (et moins jeunes) filles.

Kendji Girac est arrivé avec quelques jours d’avance sur l’unique concert qu’il donnera à Maurice. Il a ravi le public du stade de l’Est, à l’île sœur, samedi dernier.

En attendant le grand soir, l’interprète des « Yeux de la mama » ou encore de « Conmigo » profite du soleil et de l’hôtel Trou-aux-Biches, où il séjourne avec son équipe. Il y a reçu la presse, dans la soirée de ce mardi 25 octobre.

La vie, la santé, la joie, la bonne humeur… le jeune homme veut transmettre tout cela en chansons et lors de son concert, ce vendredi. L’étiquette de gypsy pop, pour qualifier sa musique, il l’assume. Sans toutefois se prendre pour le porte-étendard de la communauté des gens du voyage. Ce qui le réjouit, en revanche, d’avoir gagné la saison 3 de The Voice : la plus belle voix, il y a trois ans, c’est d’avoir pu montrer qu’« on n’est pas tous les mêmes ».

Depuis ? « Je n’ai pas arrêté », enchaînant les spectacles et livrant deux albums, reconnaît-il. C’est qu’il n’a pas « envie de lâcher ». « Ce chemin-là », il s’y plaît. « Je veux me faire connaître un peu plus à l’étranger. »

Du temps, Kendji Girac compte néanmoins en prendre « un peu », avant de livrer son prochain opus. « J’en ai fait deux assez vite, je n’ai pas envie de saouler les gens », lance-t-il dans un rire.

Ce qu’il veut : s’inspirer des voyages qu’il fait ou compte faire, comme cette escale chez nous, et ainsi « connaître d’autres styles ». Chanter en anglais ? « J’adorerais ! (…) parce que c’est magnifique. » Pour l’heure, le gitan au regard malicieux apprend la langue « un petit peu, tout seul, à l’oreille ».

Celui qui a été élagueur dans une autre vie ne se prend pas la tête. Si « le destin » ne l’avait pas propulsé sur le devant de la scène ? Kendji Girac serait, aujourd’hui encore, « perché en haut des arbres, en train de couper des palmiers », à exercer ce métier qu’il a aimé et qui lui plaît toujours. Et qui lui aurait permis de soulager son père, lui qui « a beaucoup travaillé » toute sa vie.

Comme ses fans, Kendji Girac est impatient d’être à vendredi. Pour rencontrer les gens et s’amuser avec eux, accompagné de ses cinq musiciens.

Si vous n’avez pas encore vos billets, il en reste quelques-uns, à Rs 1 000 (debout) et Rs 1 800 (assis et numérotés). En vente sur le Rezo Otayo et Monticket.mu.

Rendez-vous ce vendredi 28 octobre à 20h, à Grand-Baie La Croisette.

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