Les salaires de quelque 80 000 fonctionnaires doivent être réajustés, selon le syndicaliste Rashid Imrith. Le salaire minimal appliqué depuis le début de l’année, explique-t-il, occasionne une «distortion» dans la grille salariale. Qu’il faut rectifier au plus tôt.

Le président de la Federation of Public Service and Other Unions réclame ainsi l’application, «avec effet rétroactif», du Master Salary Scale déterminé par le Pay Research Bureau (PRB). Un courrier en ce sens a été adressé au secrétaire du Cabinet et chef de la fonction publique, le 19 février. Imrith indique que le gouvernement a jusqu’à fin mars pour prendre des actions.

Le syndicat s’étonne également, dans la même lettre, que les travaux en vue du prochain rapport du PRB n’aient pas encore démarré.

Joint au téléphone, le ministre de la Fonction publique Eddy Boissézon déclare ne pas avoir pris connaissance du courrier. Nous avons également tenté de contacter Nayen Koomar Ballah. Le chef de la fonction publique n’était toutefois pas disponible.

Dans le secteur privé, le ministère a effectué des visites dans 521 entreprises afin de vérifier si elles avaient appliqué le salaire minimum. Sur les 521, 395 sont en règle et les 126 restantes payeront appliqueront le salaire minimum à la fin de février avec les arriérages. Les descentes ont eu lieu du 5 au 16 février.

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