Aucun dialogue, aucune concertation. Ceux qui sont les plus concernés autour de la gare Victoria, à Port-Louis, dissimulent mal leur agacement. Ils déplorent le manque de communication des autorités, notamment du ministère des Infrastructures publiques, quant à la décision d’interdire aux sociétés d’autobus privé, en particulier, de quitter la gare routière par l’autoroute M1 depuis le 15 septembre.

Dans un communiqué émis le mardi 11 septembre, le ministère justifie cette décision par les travaux d’aménagement d’une troisième voie sur l’autoroute, en bordure de la gare. Or, seuls les autobus de la Corporation nationale de transport (CNT) et de la United Bus Service (UBS) assurant les dessertes «express» vers Curepipe et Vacoas sont autorisés à reprendre l’autoroute.

Qu’ils soient receveurs, chauffeur de taxi ou «traffic controller», tous déplorent que cette décision bloquera davantage la circulation à la gare Victoria et au niveau des rues Jemmapes, Lord Kitchener, Souillac, La Butte et Brabant. Ils se posent également des questions sur la démolition des lieux en raison des travaux liés au métro.

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