La police l’a surpris en train de tagger l’Hôtel du gouvernement, ce dimanche 19 novembre. Il a aussi admis avoir inscrit des graffitis sur un temple de Port-Louis. Arrêté le même jour, Kunal Gauzee est passé en Cour intermédiaire, aujourd’hui, sous une charge provisoire de «defacing building».

La police ayant objecté à sa remise en liberté, le trentenaire restera en détention jusqu’au 27 novembre. Date à laquelle il devra de nouveau se présenter en Cour.

L’ancien journaliste reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Il est passible d’une amende ne dépassant pas Rs 100 000 et d’une peine d’emprisonnement de deux ans maximum.

Le jeune homme n’avait aucune intention de nuire à qui que ce soit, assure son avocat Anoup Goodary. Kunal Gauzee voulait simplement s’exprimer, droit qu’il revendique, et provoquer une réflexion chez les gens, poursuit l’homme de loi. Le suspect coopère avec la police, qui a effectué une fouille à son domicile. Il se plaint toutefois d’avoir été malmené par des officiers durant sa détention.

Sa famille, venue assister à l’audience à Port-Louis, ne s’explique pas son geste. Peut-être est-il frustré, avancent sa mère et sa sœur aînée, à cause de ses déboires au travail. Suspendu, puis renvoyé d’une radio privée cette année, il est chômeur depuis. Kunal Gauzee n’est pas un criminel, assure sa sœur.

La magistrate Sophie Chui a demandé un avis médical concernant Kunal Gauzee portant sur sa condition physique et psychiatrique.

L’ancien journaliste a été reconduit aux Casernes centrales pour y poursuivre sa déposition.

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