Ils attendent le paiement de leurs heures supplémentaires depuis des mois. Et à entendre Richard Laverdure et ses collègues de la Government Printing Workers Union, les retards à ce chapitre sont systématiques depuis deux ans. Et qui agite au plus haut point ces salariés. Ils envisagent une série d’actions syndicales.

Ce n’est pas tout. Laverdure, porte-parole du syndicat, dénonce ainsi le manque de sérieux quant à la surveillance de fichiers confidentiels. Si un budget de Rs 860 000 est prévu chaque année pour le nettoyage, seules deux personnes sont assignées à cette tâche, sans pour autant être équipées comme il se doit. Entre outre, deux appareils d’impressions coûtant Rs 10 millions chacun sont hors service au bout de trois ans et de nombreuses réparations, poursuit le syndicaliste.

Laverdure s’interroge, en outre, sur le rôle des cadres assignés au contrôle interne et chargés de l’audit annuel. Ceux-ci, argue-t-il, sont plus intéressés à «surveiller» les employés qu’à noter les dysfonctionnements au sein du Government Printing Department.

Une lettre a été envoyée au Premier ministre Pravind Jugnauth lundi dernier.

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