Le MMM a toujours été en faveur d’un cadre légal sur le financement des partis politique. Paul Bérenger ne rate pas une occasion pour le rappeler. La fête de fin d’année du MMM, le jeudi 27 décembre au Domaine Anna, n’y a pas fait exception. Pour autant, le leader des mauves estime que le vote du projet de loi devrait se tenir après les législatives, qu’il prévoit pour l’année prochaine.

Le Premier ministre Pravind Jugnauth avait présenté les grandes lignes du texte de loi fin novembre.

Bérenger a expliqué aux militants présents à Flic-en-Flac que le MMM se présentera seul aux élections générales, a réitéré Bérenger. Le parti devra faire face à la «politique de l’argent» de ses opposants, a-t-il souligné. Sans compter que le MSM traîne une réputation de «pourri». Et que le chef du gouvernement doit encore attendre la décision du Privy Council dans l’affaire Medpoint.

Bérenger s’est aussi attardé sur «l’échec de la réforme électorale». Affirmant qu’il faudra un «mini amendement» constitutionnel, comme en 2014, et que le gouvernement devra s’assurer d’une majorité des trois quarts pour le faire adopter au Parlement. Cela  permettra alors aux candidats aux élections de ne pas déclarer leur communauté.

Bérenger a fustigé le «fatalisme politique» de certains commentateurs politiques et journalistes. «A croire que la corruption, le vol et les abus sont devenus la nature des choses» en politique. Ce qui n’est pas le cas, a assuré le leader du MMM en lançant un appel aux jeunes.

Au sujet de la drogue, Paul Bérenger estime que seul le MMM sera capable de changer la situation actuelle.

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