Dans le cadre de la Journée mondiale de la femme, l’Institut français de Maurice a organisé une matinée d’animation pour des élèves. Quatre établissements français et mauriciens se sont réunis en cette matinée du 10 mars afin de célébrer le 8-Mars à leur manière. Garçons et filles se sont relayés sur scène pour exprimer leur point de vue sur le sujet à travers des poèmes, slams, chansons, saynètes et même des plaidoiries.

« Pourquoi avoir une journée de la femme et pas de l’homme ? C’est parce que la femme n’a pas tout ses droits », clame Ryan L’Evedié, du collège Saint Esprit. Son camarade Mathieu Thomas pense, lui, qu’il est possible d’améliorer le statut de la femme dans la société grâce à « l’éducation ». Le jeune garçon s’accorde sur le thème choisi par les Nations unies cette année : « La parité en 2030 : avancer plus vite vers l’égalité des sexes! ». Et avance qu’homme et femme doivent travailler ensemble pour atteindre cet objectif.

Pour Mathieu Thomas, il est important de célébrer cette fête pour marquer les efforts qu’ont dû faire les femmes jusqu’à présent. « La Journée de la femme, c’est pour se rappeler comment la femme vivait l’oppression, la misogynie et tout ça… et comment elles ont évolué et se sont battues pour leurs droits », dit-il. Tout en reconnaissant que cela ne suffit pas. « Il y a toujours des problèmes », concède-t-il. « Il y a encore du chemin à faire. »

Laurent Garnier, ambassadeur de France, a insisté sur l’importance de sensibiliser la jeunesse qui possède les clés pour faire évoluer rapidement les choses. Il a profité de l’évènement pour présenter aux jeunes l’objectif 5 du programme de développement durable. Instauré par les Nations unies, celui-ci a pour finalité, d’ici 2030, d’améliorer grandement la condition des femmes dans le monde.

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