Aucun cas de surexploitation de main-d’œuvre n’a été rapporté sur Diego Garcia, a indiqué sir Anerood Jugnauth (SAJ) au Parlement. Le ministre mentor s’est, pour cela, appuyé sur les informations fournies par le Commissaire de police ainsi que le ministère de l’Intérieur et celui du Travail.

Un article publié sur le site Web du New Internationalist, en mars dernier, donne à penser le contraire, reconnaît SAJ, chargé du dossier Chagos. La véracité des faits rapportés n’a toutefois pu être établie, poursuit-il.

Peut-être peut-on pousser l’enquête plus loin ? a suggéré le député travailliste Osman Mahomed. Suggérant que si des cas de violation des droits humains sont avérés, cela pourrait servir la partie mauricienne dans sa lutte pour recouvrer la souveraineté des Chagos. «Je me demande à quel point cela serait pratique», réplique SAJ. Qui rempile en affirmant qu’enquêter est presque impossible.

Le ministre mentor balaie également d’un revers de main l’idée de saisir les instances internationales ou les gouvernements américain ou britannique. «Nous ne pouvons agir dans le flou», sans preuve, fait valoir SAJ.

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