Pour Nando Bodha, ministre des Infrastructures, les responsabilités sont multiples en ce qui concerne les fissures apparues sur le tronçon Ripailles/Valton sur la route Terre-Rouge/Verdun. Tests insuffisants, absence de supervision… Le « monitoring constant » effectué sur la route Terre-Rouge/Verdun de même que l’analyse du dossier des travaux a mis au jour le fait que les tests initiaux effectués par EGIS – consultant pour ce projet – sur le sol, dans une région en général très arrosée, ont été insuffisants.
Que Colas, malgré ses réserves évoquées dans des échanges de mails, s’est conformée aux recommandations du consultant quand des fissures sont apparues sur cet axe en février 2013. Or, explique Nando Bodha, la loi, plus précisément le Code civil et le contrat avec le constructeur stipulent qu’il doit s’assurer que toutes les conditions sont remplies pour mener à bien le projet dont il a la charge. La Road Development Authority a également failli à sa mission de supervision du projet.
Dans la conférence de presse qu’il a tenue aujourd’hui, le ministre des Infrastructures publiques explique aussi les mesures à l’étude pour réparer cette route avec la Japan International Cooperation Agency de même que la RDA. Et les solutions alternatives pour soulager le trafic routier en attendant.
Par ailleurs, Marie Basson, d’ARQ Consulting Engineers (entreprise sud-africaine) a soumis un rapport sur la Ring Road. Une visite des lieux aura lieu la semaine prochaine pour faire le point sur les problèmes d’affaissement sur ce projet routier.
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