Xavier Duval persiste et signe : il y a de nombreux éléments troublants dans la gestion du dossier Sobrinho à la Financial Services Commission (FSC). Le leader de l’opposition va plus loin : il y a «mainmise» du gouvernement sur le régulateur.

Le conseil d’administration de cette institution, rappelle-t-il, ne comprend plus que quatre membres, tous fonctionnaires, suivant les démissions de Dhiren Dabee et de trois autres membres, début juin. «Les ministres auront donc toute latitude pour leur donner des instructions», soutient le leader du PMSD.

Ces démissions, insiste-t-il, sont liées à la décision du board d’autoriser les compagnies de Sobrinho à démarrer leurs activités.

Les documents en sa possession, et déposés à l’Assemblée nationale ce matin lors de sa Private Notice Question, démontrent l’ingérence de Sesungkur et du gouvernement, dit-il. «Ce ministre aide à protéger et couvrir ce qui s’est passé», soutient Duval. «Il est clair que le gouvernement au complet pour protéger Sobrinho».

Tout ceci, se désole Duval, est «très mauvais» pour notre secteur des services financiers et les 20 000 jeunes professionnels qu’il emploie. «Tout est question de réputation», fait-il ressortir.

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