Depuis janvier 2015, l’Anti-Drug and Smuggling Unit a travaillé sur 2 354 affaires liées aux drogues synthétiques. Ils sont 2 446 suspects à avoir été arrêtés. C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Défense sir Anerood Jugnauth à l’Assemblée nationale, le mardi 21 mai.

En réponse au député PMSD Salim Abbas Mamode, le ministre mentor n’a pu confirmer si la police est dotée d’équipement pour détecter la consommation de drogue. «Mais si cela existe, le gouvernement s’intéressera à l’acquérir», a-t-il répondu. La réponse lue par SAJ indiquait pourtant que la Mauritius Police Force est équipée des dernières technologies pour communiquer lors des descentes, recueillir des preuves numériques, établir les profils des trafiquants et les pister, mais aussi détecter les substances…

Veda Baloomoody du MMM n’a pas manqué de relever la contradiction : lors des débats la semaine dernière sur les amendements au «Road Traffic Act» pour permettre de tester les chauffeurs pour l’abus de substances illicites, le ministre Nando Bodha avait affirmé que les équipements n’étaient pas encore disponibles.

Malini Sewocksingh, autre députée bleue, a voulu savoir si l’effectif de l’ADSU sera renforcé. «Je ne sais pas, où trouverons-nous les fonds nécessaires ? Nous recrutons déjà plus de policiers tous les ans», a répondu le ministre de la Défense. Avant d’ajouter que le nombre de 405 policiers affectés à à ce service «semble suffisant».

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