Anil Gayan persiste et signe. Il est du devoir de chacun, ONG ou simple citoyen, de dénoncer les trafiquants de drogue, réaffirme le ministre de la Santé. Celui-ci a, ce matin, procédé à l’ouverture d’un atelier de travail de cinq jours sur l’Observatoire des drogues.

Cet atelier de travail, qui se tient cette semaine à l’hôtel Labourdonnais, est à l’initiative du ministère de la Santé et de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.

Il permettra de réunir « tous les éléments d’information » pour  une meilleure compréhension de la situation réelle, espère le ministre. Qui se dit ouvert aux « faits ».

Il faut mettre de côté les « idéologies » dans la lutte contre les drogues, insiste Gayan. La prévention, soutient-il, est « la marche à suivre ».

Gayan a aussi réitéré le bien-fondé du traitement au Suboxone, l’alternative proposée en remplacement de la méthadone aux toxicomanes nouvellement inscrits au programme de substitution. Une centaine d’hommes et de femmes se sont fait enregistrés pour ce programme, tandis qu’environ 5 000 sont sous méthadone, a indiqué le ministre.

S’il rappelle qu’il faudra attendre le Budget, ce vendredi 29 juillet, pour connaître les dotations allouées à son ministère, Gayan estime cependant qu’il y aura « assez de fonds » pour les projets prioritaires, dont la lutte contre le cancer et les maladies non transmissibles, un hôpital ENT ou encore de nouveaux traitements.

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