«Complot». Narendranath Gopee n’a pas peur des mots. Le syndicaliste affirme qu’il y a connivence entre la Private Secondary Education Authority (PSEA) et le collège Lorette de Quatre-Bornes dans l’affaire de la suspension de trois enseignants suspendus en début d’année. Une situation «très grave», estime le syndicaliste, et qui n’est toujours pas résolue.

Le président de la Federation of Civil Service and Other Unions était aux côtés de la présidente de la Secondary and Preparatory School Teachers and Other Staff Union. Lysie Ribot maintient sa position : le refus de ces enseignants de prendre les présences des élèves est justifié, cette tâche n’incombe pas aux enseignants.

Les syndicalistes insistent également que la direction du collège s’appuie de manière erronée sur une directive qui remonte à 1987 et qui n’a plus cours. La suspension, ajoute-t-il, est «illégale», les enseignants ayant été notifiés au-delà du délai de dix jours prévu par la loi.

La Secondary and Preparatory School Teachers and Other Staff Union prévoit ainsi une manifestation devant le collège Lorette de Quatre-Bornes le 28 mai et une bataille légale n’est pas à écarter.

Contactée par téléphone, Sœur Marie Ange Lim récuse l’accusation «très grave» de complot lancé par les syndicalistes. La coordinatrice des collèges Lorette se demande ainsi sur quelles preuves ces allégations sont fondées.

Elle souligne, par ailleurs, que le syndicat a rejeté la proposition du collège, faite le mois dernier. Soit la réintégration des enseignants, à condition d’effectuer le roll call. La réponse, négative, date du 2 mai. L’affaire est maintenant du ressort de la PSEA.

Nous avons tenté de joindre le directeur de la PSEA, Shiv Luchoomun. Sa secrétaire nous a d’abord informés qu’il était pris dans une réunion. Avant de nous dire que quelqu’un nous contacterait.

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