Leur source d’inspiration : les termites. Ce que ces ingénieurs de l’université de Harvard en ont fait ? Des robots. Mais pas n’importes lesquels. Plutôt des machines capables, comme ces insectes bâtisseurs, de réaliser des structures très complexes sans plan centralisé.

Au contraire de machines plus complexes, ces robots fonctionnent en suivant des règles simples. Avancer, reculer, tourner à angle droit, prendre un brique, détecter les autres briques et robots… (voir vidéo plus bas) Seule la forme finale de la structure à réaliser est intégrée dans leur mémoire.

Pour l’un des auteurs de l’étude, ces robots fonctionnent selon le principe de stigmergie. Et font preuve de résilience. « Si l’un d’eux est défectueux, les autres peuvent continuer sans problème », a déclaré Justin Werfel du Wyss Institute for Biologically Inspired Engineering et cosignataire de l’étude, au Financial Times.

« Nous ne nous rendrons pas sur Mars de sitôt, mais ce genre de robots pourrait être utilisé dans des zones inondables pour construire des digues », ajoute-t-il sur la BBC. Cette technologie pourrait aussi s’avérer utile dans des zones difficiles d’accès aux humains. Par exemple, des abris après un tremblement de terre ou, dans un futur lointain, sur d’autres planètes.

Ces drôles de bêtes, explique le Financial Times, ont été dévoilées à l’assemblée annuelle de l’American Association for the Advancement of Science. Cette rencontre, qui a pris fin hier, réunit scientifiques et grand public autour de débats sur les retombées, pour la société, des recherches. Le fruit des recherches du département des sciences appliquées de Harvard figure également dans la récente édition de la revue Science.

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